Empathie, parce que :
Le développement optimal de l’enfant ne peut se faire que dans un environnement bienveillant. Pour que l’enfant puisse exprimer son plein potentiel et devenir la pleine réalisation de ce qu’il est, les contacts entre enseignants, parents et élèves doivent être empreints d’amour et de compassion. L’empathie est la capacité d’éprouver de la compassion pour l’autre tout en restant en lien avec ses valeurs et principes personnels. Une communication empathique est donc garante de compassion, d’accueil, de non-jugement, d’amour et de respect. La communication non-violente ou communication consciente élaborée par le Dr Marshall Rosenberg est un outil puissant favorisant les échanges adultes/enfants et enfants/enfants. Cette pratique est maintenant largement diffusée et pratiquée dans les écoles du Québec (Voir projet “Droit au coeur”).
Créativité, parce que :
L’enfant doit vivre sa vie d’enfant, c’est-à-dire suivre ses impulsions créatrices, apprendre par le jeu et exploiter son imaginaire. La créativité permet de développer sa résilience et de trouver des solutions qui le satisferont. La créativité permet aussi à l’enfant d’exprimer ses idées et ses émotions de manière de plus en plus précise et variée. Offrir un cadre où la créativité est mise à l’honneur permet donc à l’enfant d’évoluer en toute confiance. Il est donc plus disposé à apprendre.
Écocitoyenneté, parce que :
Être un écocitoyen signifie être conscient que l’on appartient à un territoire auquel notre vie est directement liée et sur lequel on a une incidence. Cela signifie aussi qu’il est primordial d’apprendre à économiser et à partager de manière équitable les ressources de l'environnement en tenant compte des facultés limitées de la terre à absorber les déchets et la pollution. Les élèves sont déjà citoyens et pourront devenir les véritables acteurs de changement de leur communauté. Il s’agit donc de sensibiliser chacun à la consommation responsable, à la protection de la nature, à faire évoluer les mentalités et à modifier les comportements. Une école dont l'éducation est axée sur l’extérieur et la nature a donc ce potentiel immense d’éveiller la conscience des enfants et de les responsabiliser à respecter leur territoire et la terre.
Engagement, parce que :
À l’ère du XXIème siècle, l’ère où tout est possible et éphémère à la fois, la notion d’engagement se dilue dans le flot de la technologie. Pour être un citoyen engagé et pleinement épanoui, l’enfant doit prendre des engagements, envers lui-même et envers ses pairs. L’engagement à faire de son mieux, l’engagement à aider, respecter et se mobiliser pour un monde meilleur.
Ouverture sur le monde, parce que :
L’ouverture aux autres et à la différence est la seule voie de réussite du “vivre ensemble”. Nous avons la responsabilité de munir les enfants d’une multitude d’outils leur permettant de s’adapter aux changements économiques, écologiques et politiques qui touchent le monde actuel. De plus, l’ouverture sur le monde suppose l’acceptation des différences. Un milieu pédagogique alternatif se doit donc d’être supportant et valorisant pour tous les enfants, qui sont pourtant bien uniques.
Discernement, parce que :
Il demeure primordial d’entraîner l’enfant à réfléchir, analyser et remettre en question les vérités admises au quotidien et à l’accompagner pour qu’il puisse tout simplement être et qu’il puisse agir en cohérence avec ses valeurs profondes. Descartes disait : “Il n’y a pas d’autres voies qui s’offrent aux hommes pour arriver à une connaissance certaine de la vérité que l’intuition évidente et la déduction nécessaire”. Dans une société où l’information afflue de partout et est disponible et accessible à tous, il est primordial d’apprendre aux enfants à bien apprendre. L’enfant développe ainsi son autonomie et son esprit critique. Il prend en charge sa pensée, peut émettre ses opinions et utiliser son libre-arbitre.